« Didier, bonjour. Vous deviez battre Al-Faysali, le leader du championnat jordanien, pour le doubler au classement à une journée de la fin. A l’arrivée, un match nul (1-1), synonyme de status quo. Quel sentiment vous anime ?
Déjà, je rappelle que le contexte n’était pas évident puisqu’on a su seulement la veille au soir qu’on irait jouer dans le nord (Irbid) puis finalement chez nous. A l’arrivée, on nous a réveillés dans la nuit pour voyager là-bas. On est arrivé jour du match entre 4 à 5h du matin.
Pas forcément des conditions idéales donc pour disputer le match le plus important de la saison…
Non, pas idéales ! On était prêts physiquement et tactiquement. Après, le manque de sommeil a perturbé les joueurs, Ils se sont d’ailleurs plaint de cette situation. Moi, je suis très fier d’eux et je considère qu’ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes. On a poussé, et ça aurait pu basculer de notre côté. Je pense qu’on méritait quelque chose de plus car on a montré de la détermination. Bien évidemment, il y a des regrets comme cette action dans le temps additionnel.
Comment voyez-vous la conclusion du championnat ?
Il nous reste un match, comme pour Faysali qui reste un point devant nous. Nous avons chacun un match plutôt difficile à disputer pour cette 22e journée. Nous contre Moghayer Al-Sarhan qui se bat pour le maintien. et Faysali contre Jazeera la lanterne rouge. Al-Hussein (3e à égalité de points avec Wehdat) est revenu dans la course aussi. On est trois équipes qui se tiennent en un point, tout peut arriver ! On va garder espoir et s’attacher à très bien finir le championnat ».
Propos recueillis par @Frank Simon
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