Depuis que le Maroc, dont la candidature à l’organisation du Mondial 2026 a été recalée, a annoncé de façon officielle qu’il serai à nouveau candidat au Mondial 2030, les choses bougent dans tous le Maghreb. L’Algérie a été la première, par la voix de son ministre des Sports, a affirmer qu’elle pourrait s’engager si la candidature pouvait devenir celle d’une coalition maghrébine : » « L’Algérie étudiera une éventuelle candidature des pays du Maghreb pour l’organisation de la Coupe du monde ». Et voilà que le Tunisie entre dans la danse.
En effet, le président de la Fédération tunisienne de football, Wadi Jari a pris position cette semaine : « Nous n’avons reçu aucune offre officielle, mais nous sommes ouverts à l’idée et aimerions que cela se produise ». Maintenant, c’est le Maroc qui détient la clé. Le Royaume chérifien qui s’engage pour la sixième fois depuis 1994 dans la bataille de l’organisation de la Coupe du monde acceptera-t-il de faire cause commune avec ses voisins malgré les divergences politiques qui persistent depuis quelques lustres, surtout avec l’Algérie ? A moins que le football ne participe enfin à la réconciliation régional. C’est sans doute le rêve des 90 millions de Maghrébins que beaucoup de choses rapprochent. A suivre.
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