Qui, des Emirats ou de l’Iran, aura l’opportunité d’abriter la prochaine édition de la Coupe d’Asie ? 2022mag.com se penche sur les chances réelles des Emirats.
A quelques mois (on parle de mars) de la décision finale que prendra l’exécutif de l’AFC, la Confédération asiatique, les Emirats arabes unis tiennent plus que jamais la main pour organiser la prochaine édition en 2019, une compétition qui passera de 16 à 24 qualifiés. C’est en tout cas ce qui se murmure dans les coulisses de l’Asian Cup australienne.
Aujourd’hui, ne restent plus en lice que les Emirats et l’Iran, alors qu’une douzaine de pays –et pas des moindres – avaient postulé à l’origine pour 2019, avant la clôture des candidatures le 2 février 2013 : dans le désordre, Bahrain, Chine, Iran, Koweit, Liban, Malaisie, Myanmar, Oman, Arabie Saoudite, Thaïlande et les Emirats Arabes Unis.
En l’espace de deux ans, une dizaine de pays se sont peu à peu retirés, sans forcément justifier le retrait de leurs candidatures d’ailleurs, réduisant la bataille pour 2019 à un duel entre l’Iran, qui accueillit le festin asiatique en 1968 et 1976, et les Emirats, finalistes d’un tournoi qu’ils organisèrent en 1996.
A y regarder de plus près, les Emirats possèdent quelques atouts d’importance, on pense à leur expérience internationale.
Ils ont tout récemment abrité la Coupe du monde FIFA U17 (2013) et ce dans six stades : Al Rashid (Dubai, 18 000 places), Emirates (Ras al-Khaimah, 3000), Fujairah (Fujairah, 5000), Mohamed bin Zayed (42 000), Sheikh Khalifa international (16 000) et Sharjah (Sharjah, 12 000).
Le pays a également accueilli la Coupe du monde FIFA des U20 en 2003. Sept enceintes différentes avaient été réquisitionnées, dont le stade Sheikh Zayed (66 000 places).
N’oublions pas les deux éditions de la Coupe du monde des clubs FIFA en 2009 et 2010, qui seront suivis de deux nouvelles éditions en 2017 et 2018, après le Japon.
Par ailleurs, Dubaï est une destination prisée des clubs européens en matière de stages, dont certains partenaires de la compagnie aérienne Emirates, et le 30 décembre dernier a vu une édition très réussie du Dubaï Challenge, avec la victoire du Milan AC sur le Real Madrid, champion d’Europe et du monde des clubs (4-1).
Après discussion avec nos confrères émiratis du quotidien « Ittihad », la confiance règne dans les rangs de la Fédération, qui dispose de très nombreux stades pour 2019 à Abu Dhabi, Sharjah et Dubaï, sans oublier Al Aïn qui a récemment inauguré un nouveau stade, le Hazza Bin Zayed en 2014 (25 000 places), qui accueille les matches du club Al Aïn.
Par ailleurs, le pays possède un nombre impressionnants de terrains d’entraînements et des infrastructures hôtelières suffisantes pour un tel tournoi, sans oublier un réseau autoroutier qui relie les principales villes de ce petit pays sur le plan géographique. Bref, autant de raisons qui autorisent à penser que les Emirats devraient obtenir les faveurs de l’AFC en vue de la 17e édition…
Pour corroborer un peu plus cette tendance, un sondage a été réalisé ces derniers jours par le quotidien dubayote « Al Ittihad » au sujet des chances émiraties. 87% des journalistes interrogés ont répondu qu’ils souhaitaient voir la Coupe d’Asie 2019 être organisée aux Emirats, dont le gouvernement soutient pleinement la candidature.
Les médias ont justifié leur réponse par le fait de la sécurité et de la stabilité régnant dans le pays, mais aussi la qualité des des terrains, et l’expérience du pays en matière d’organisation d’évènements. Ils ont enfin mentionné leur désir, pour certains, de visiter Dubaï, qui possède un haut pouvoir d’attractivité sur le plan touristique.
@Samir Farasha, à Sydney