Il n’ y avait qu’un candidat au poste de président de la Fédération algérienne de football (FAF) en la pardonne de Charaf Eddine Amara. Le nouveau boss de l’institution faîtière a été élue avec une très confortable majorité des voix . Sur les 109 électeurs dont 88 présents, 75 ont voté oui et 13 ont glissé le bulletin non dans l’urne. Il succède à Kheireddine Zetchi qui avait décidé de ne pas se représenter à l’issue d’un premier mandat marqué par un titre de champion d’Afrique des nations ravi en Egypte en 2019.
Président de l’entreprise publique Madar, Amara devra quitter son poste de premier dirigeant du CR Belouizdad pour prendre en charge les destinées du football national. Pour ses opposants, il serait l’homme du pouvoir politique. Devant l’instance fédérale réunie jeudi à Alger, il a répété que sa première action sera de réformer les statuts de la FAF: «La réforme des statuts est la priorité des priorités. Nous devrons mettre en conformité les statuts de la FAF avec ceux de la FIFA. Nous allons fixer les délais car nous voulons prouver notre bonne foi. Nous allons mettre en conformité les statuts à la première occasion. Nous le ferons dès que nous aurons la possibilité réglementaire de le faire. Avant le mois de juin, nous aurons terminé la préparation de la réforme des statuts. C’est un engagement que je fais. Il y a des discussions avec le Ministère, il y en a aussi avec la FIFA ».
Ce qui inquiète les suiveurs du football algérien, c’est de savoir a quoi va ressembler sa future relation avec le sélectionneur Djamel Belmadi adepte de la rigueur absolue et jaloux du respect de ses prérogatives à la tête des Fennecs.
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