Le moins que l’on puisse dire, c’est que Patrice Carteron a réussi à faire des résultats partout où ll est passé même s’il vient de quitter le Zamalek au bord du chemin sans finir une saison qui aurait pu être prolifique. Arrivé à la tête d’Al Tawaoun en pleine phase finale de League de champions qui se dispute actuellement en tournoi fermé à Doha, le technicien français vient de qualifier le club de Buraidah en huitième de finale.
Après une entrée catastrophique symbolisée par une déroute face aux Emiratis d’Al Sharjah ( 0-6), Al Taawoun a pu se racheter face au champion du Qatar, Al Duhail (1-0) et s’assurer sur le fil une deuxième place dans le groupe C derrière les Iraniens de Persepolis.
Est-ce encore un signe que Carteron est un coach touché par la grâce et qu’il va réaliser une gros coup dans la compétition phare du continent ? Pour y arriver, il faudra que son équipe passe déjà l’écueil ce dimanche face à un un adversaire qu’elle connait bien puisqu’elle évolue dans la même League. Il s’agit en l’occurence du vice-champion d’Arabie saoudite, Al Nassr Ryad. Ce dernier est devenu forcément l’un des deux ou trois candidats à la victoire finale après l’exclusion d‘Al- Hilal Riyad tenant du titre décimé par la covid 19.
Prudent, Patrice Carteron met la presse sur l’adversaire : « Nous devons être prêts à envisager toutes les possibilités, a confié le natif de Saint-Brieuc en conférence de presse d’avant match, nous préparerons physiquement les joueurs à jouer 120 minutes et nous travaillerons également la séance de tirs au but. Je ne peux pas dire que j’en sais beaucoup sur Al Nassr, beaucoup de choses ont changé depuis que je les ai entraînés (ndlr en 2017) . Mais nous savons que c’est une équipe énorme et à mon avis, ils sont favoris pour le titre après la sortie d’Al Hilal ».
De son côté, l’entraineur portugais d’Al Nassr, Rui Vittoria, ne compte pas tomber dans le piège : « Nous connaissons très bien Al Taawoun et ils nous connaissent aussi, le vainqueur sera l’équipe qui fera preuve de plus d’intelligence sur le terrain, car de petites décisions peuvent faire la différence. Dans un match à élimination directe vous ne pouvez pas attaquer tout le temps ou défendre tout le temps. Les deux équipes auront une chance et voudront saisir leur chance pour passer au tour suivant. Je ne pense pas qu’il y aura plus de pression sur nous. Nous devons juste rester concentrés sur la victoire du match ». À noter que le dernier affrontement entre les deux formations en Saudi League au mois d’août 2020 a tourné largement en faveur d’Al Nassr ( 4-1).
@2022mag.com