Qu’on se le dise, Samir Nasri, 31 ans, ne débarque pas à Anderlecht dans la peau d’une star imbue de ses titres remportés dans ses années de feu en Premier League sous les couleurs d’Arsenal et de Manchester City.
Le natif de Marseille se veut clair. Il a l’intention de donner tout ce qu’il sait faire aux Mauves et de se montrer comme un joueur discipliné et collectif sans aucun préjugé concernant la Jupiler Pro League : » Je ne suis pas frustré de ne jouer qu’en Belgique, a-t-il confié ce mardi lors de la conférence de presse de présentation donnée à Bruxelles, surtout après une saison marquée par les blessures. C’est important de jouer une fois par semaine pour réhabituer mon corps à cette charge de travail. L’objectif est d’être champion et de retrouver la C1″.
Il ne sera pas question de dilettantisme mais plutôt d’envie et d’humilité : « Je n’ai jamais été le vétéran de l’équipe, a-t-il précisé, mais cela va de pair avec la maturité que j’ai récemment acquise. Devenir papa m’a changé. Il y a deux trois ans, je n’aurais pas eu les épaules pour le faire. Mais être passé par ces épreuves me permettra de donner des bons conseils et de montrer le chemin ».
Le milieu offensif franco-algérien sait aussi qu’il pourra compter sur son ancien coéquipier chez les Citizens, Vincent Kompagny, devenu entraîneur, pour le mettre dans de bonnes dispositions : » Dans quel rôle jouerais-je ? Je ne le sais pas encore. Cela dépend du système de jeu. Il y en a deux préférentiels du côté de Vincent. Ce sera naturellement au milieu, mais je suis polyvalent et je jouerai où on me dira de jouer. Je vais déjà me préparer et éviter ».
Cette signature tombe bien pour les Mauves qui ont connu deux années difficiles après leur titre de champion en 2017 et qui rêvent de reconquête. Elle sera peut-être plus aisée avec un artiste de la dimension de Nasri au sein de l’effectif.
@Cheikh Mabele