Mis sous pression par des résultats chaotiques la semaine dernière, défaite face à Alaves à domicile en Liga puis en Russie devant le Shakhtar Donetsk (0-2) , présenté par les médias espagnols comme sous la menace d’un limogeage imminent, Zinedine Zidane a rétabli le Real Madrid en deux cuillères à pot. D’abord en s’imposant samedi en Adalousie face au FC Séville (0-1) puis en renversant le Borussia Mönchengladbach (2-0) mercredi soir en Ligue des champions. Une 25e qualification consécutive à la deuxième phase de la compétition européenne. Zen en pleine tempête, le technicien franco-algérien l’est encore à la sortie provisoire de la houle. Mais pas question de fanfaronner.
Au contraire, Zidane rassure tout son monde sur ses intentions à terme. En conférence de presse, il a confié, en pensant sans doute à quelques illustres homologues dans le foot européen, qu’il n’avait pas l’intention de s’accrocher longtemps à son poste : » Je ne serai jamais l’Alex Ferguson du Real Madrid Ce que je veux, c’est profiter de ce que je fais, a-t-il poursuivi. Je ne sais pas combien de temps je vais rester ici, je ne me pose même pas la question. Je ne pense qu’à mon quotidien, à la chance que j’ai d’être dans ce grand club, avec ces grands joueurs. Même dans les moments difficiles, j’aime ça. Pas juste quand nous gagnons. Ça fait un moment que je suis en Espagne, à Madrid, et j’aimerais continuer un peu ». Un peu? Le temps sans doute pour le natif de Marseille de garnir la vitrine des Merengue avec un nouveau trophée continental avant de tirer sa révérence. Une façon de dire, on ne vire pas Zidane, il décide de partir par la grande porte.
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