Depuis le début de la saison, les observateurs et commentateurs de l‘ES Tunis évoquent des errements de la défense des Sang et Or que ce soit en Ligue 1 ou en Coupe d’Afrique. Ces défaillances auraient même coûté selon eux l’élimination précoce de la Coupe arabe des clubs face à l’Ittihad d’Alexandrie (1-1, 2-2). Mais cela, l’entraîneur des champions en titre ne l’admet pas à cent pour cent. Il refuse que l’on montre dut doigt expressément les défenseurs dans les rares moments de faiblesse de son équipe, même s’il veut bien constater un paradoxe. Il s’en st expliqué : » Le terme paradoxe sied bien à notre situation, a confié Khaled Ben Yahia dans un entretien accordé au quotidien La Presse, c’est que, statistiquement, que ce soit sur le plan local ou continental, nous avons l’une des meilleures défenses. Mais sur le terrain, des défaillances, à mon avis ordinaires, peuvent survenir de temps en temps sur des fautes individuelles, voire de cohésion parfois. Cela est dû à beaucoup de facteurs spécialement la fatigue, les blessures et les absences. Mais on arrive à gérer tout cela, surtout avec les renforts enregistrés et la récupération des joueurs blessés au fur et à mesure ».
Pour l’ancien défenseur axial de l’ES Tunis des années 90 et 90, quand il y a défaillance, elle e peut-être que collective » il ne faut pas blâmer outre mesure la ligne arrière, précise le boss des quarts de finaliste de la Ligue des champions, car parfois l’entrejeu assume une part de responsabilité dans les buts encaissés par l’équipe. Quand les joueurs du milieu n’appliquent pas comme il se doit les consignes visant une bonne animation de jeu et une parfaite complémentarité au niveau de la couverture et de la récupération, entre autres, le poids est en conséquence lourdement supporté par la défense ». Pour finir, Khaled Ben Yahia affirme que son staff et lui s’affairent a régler la machine afin de lui rendre son étanchéité légendaire ». En fait, à quoi ressemble le bilan chiffré de la défense espérantiste ? En vérité, les chiffres donnent raison à Khaled Ben Yahia. Ligue 1: match, aucun but concédé. Ligue des champions : 6 buts en 11 matches et 6 clean sheet . Il ne reste plus qu’a valider son billet pour le dernier carré de la Ligue des champions dimanche prochain en revenant de Sousse sans encaisser de but lors du match retour des quart de finales face à l‘ES Sahel pour que le dossier « défense fragile » soit enterré.
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