L’opération relance de sa carrière commencera ce weekend sous les couleurs dus Sporting d’Anderlecht pour le défenseur polyvalent Nacer Chadli. A 30 ans, il était hors de question pour le natif de Liège de s’attarder sur le banc de l‘AS Monaco avec si peu de temps de jeu. il y avait urgence, d’autant que le Belgo-Marocain avait perdu sa place en sélection. Il lui fallait donc agir à un an de l’Euro 2020.
Mais pourquoi a-t-il fait le choix d’Anderlecht, un ancien leader en reconstruction ? Il l’a expliqué en long et en large devant les médias belges : « Anderlecht, c’était vraiment un choix très facile, a-t-il confié en conférence de presse, j’ai d’ailleurs toujours su que je reviendrais un jour en Belgique. La question, c’était quand, et où, même si c’était forcément dans un club du top. Anderlecht était dans ma tête depuis que Vincent (Kompany, ndlr) m’en avait parlé lors du dernier rendez-vous international. Je lui avais tout de suite avoué que cela m’intéressait. Mais aussi que je voulais d’abord partir en vacances, faire la préparation avec Monaco, et ensuite évaluer la situation. On est resté en contact depuis, et vous connaissez la suite… ».
Le temps de jeu, voilà l’assurance qu’il a certainement reçu chez les Mauves: « Je suis ravi, parce que je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de disputer enfin une saison complète, et que le projet qu’on m’a exposé est séduisant. Je ne sais pas encore à quelle place je vais être aligné. Personnellement j’aime évoluer offensivement sur le flanc. Mais c’est bien connu que je suis polyvalent. Personnellement je dois encore monter en puissance physiquement, et retrouver le rythme de la compétition. Mais j’ai malgré tout suivi le programme de préparation avec Monaco, et joué deux fois soixante minutes en matches amicaux. Cela ne devrait donc pas prendre une éternité ».
Enfin, les journalistes locaux n’ont pas pu s’empêcher de lui demander pourquoi il n’a pas fait le choix du Standard de Liège, le club de sa ville de naissance, de formation et de coeur. La réponse a fusé, sans rancoeur, mais claire : » Tout le monde me parle déjà du match contre le Standard (le dimanche 1er septembre, ndlr). Mais pour moi c’est juste une rencontre importante, qu’il faut gagner. Le Standard, j’en ai certes fréquenté l’école des jeunes pendant huit ans. Mais quand je repense à la façon dont le club m’a ensuite indiqué la sortie, je me dis que personne, même pas dans ma ville de Liège, ne peut me reprocher de porter aujourd’hui ce maillot mauve… ». Une chose est sure, l’homme 59 sélections a promis de se donner à mille pour cent afin d’aider le Sporting a retrouver son leadership naturel en Jupiler Pro League perdu depuis deux saisons.
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