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Alors que la Fédération royale marocaine préconise dans les trois mois un passage des clubs de la Botola Pro 1 et 2 du statut de l’association à celui de la société sportive, le directeur de la commission nationale de contrôle estime que les clubs n’y sont pas prêts et que la plupart connaissent une inquiétante situation de surendettement. » Il y a des situations diverses, qui est dominant, c’est le surendettement et les situations de net négatif, a expliqué Abdelaziz Talbi au quotidien national Le Matin, c’est-à-dire que les dettes dépassent les actifs. Il y a aussi beaucoup de cas de fonds de roulement négatifs, c’est-à-dire que des dettes à court terme financent les investissements. Il y a aussi beaucoup de situations de trésorerie négative. Et puis, il y a même des cas de manque de transparence financière. Certains clubs ne présentent pas des états financiers conformes aux normes comptables, comme prévu dans le cahier des charges de la délivrance de la licence ». Pour bien faire comprendre qu’il sera difficile d’assurer en 2017 le basculement souhaité par la FRMF, le directeur de la commission affirme que seulement trois clubs sur les seize que comptent la Botola Pro 1 présentent des états financiers équilibrés.
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