L’attaquant international congolais du Raja Casablanca, Ben Malango, fera-t-il le déplacement à Lubumbashi début mars pour affronter le TP Mazembe dans le cadre de la manche retour du quart de finale de la Ligue des champions ? Le doute est permis alors qu’un différent sur la validité du transfert du joueur, porté d’ailleurs devant la FIFA, oppose les deux clubs depuis des mois. La FIFA avait toutefois accordé au joueur une autorisation temporaire de jouer sous les couleurs du club chérifien. Cependant, depuis le tirage au sort des quarts de finale de la LDC, Malango fait l’objet de nombreuses menaces de mort sur les réseaux sociaux émanant de son pays d’origine.
Cette situation révolte et inquiète son agent qui s’est longuement confié au micro de la BBC Sport: » « La situation et la décision sont toujours entre les mains de la FIFA. Nous attendons son verdict final, a confié Faustino Mukandila, Ben ne s’inquiète pas. Il n’a rien fait de mal et n’a eu aucun problème avec quiconque au Congo. Il est libre d’aller où il veut. C’est un joueur professionnel du Raja et voyager fait partie de ses fonctions. Désormais, la CAF, la FIFA et la Fédération marocaine de football doivent assurer la sécurité du joueur. Nous n’accepterons aucune intimidation ou agression physique envers lui ou les fans et officiels du Raja qui se rendront au Congo ».
Puis, l’homme de confiance de l’attaquant des vice-champions d’Afrique en titre a rappelé combien son joueur est parfaitement intégré dans la famille rajaouie : « Tout le monde le respecte ici, les officiels du club, les joueurs, les supporters, ce qui le met à l’aise. Cela a été une grande expérience jusqu’à présent et nous recherchons plus de joie. Nous avons de grandes ambitions. Gagner quelque chose avec Raja et marquer de nombreux buts. Le meilleur reste à venir pour lui ». Il reste un mois pour qu’une solution et apaisement soient trouvées afin que le natif de Kinshasa puisse avoir la possibilité de faire son métier dans la liberté et la sécurité.Le TPM n’a pas encore réagi publiquement à ce souci qui l’ilmpliquement indirectement.
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