Convoité par l’Algérie, l’attaquant monégasque Farès Bahlouli, 20 ans, considère que le moment n’est pas encore venu pour lui de faire le choix entre la sélection algérienne et l’équipe de France. Non pas qu’il hésite, mais tout simplement parce qu’il pense qu’il est encore loin de mériter les honneurs de l’une ou l’autre équipe:“ il y a une partie de l’Algérie qui est dans mon cœur, mais je ne fais pas encore de choix, car je ne suis pas un titulaire dans mon club, a-t-il confié à lagazettedufennec.com, Je n’ai pas encore joué et je ne peux pas prétendre aller soit en Algérie soit en France, donc ce choix-là n’est pas encore à faire pour moi.” Un réalisme et une intégrité intellectuelle qui honorent le natif de Lyon”. Craint-il de connaître les mêmes tourments que son ancien coéquipier Lyonnais Nabil Fekir ? » Franchement, tranche-il , le chemin est encore long pour arriver là. On ne sait pas de quoi demain sera fait, je ne sais même pas si je vais jouer, si le sélectionneur va m’appeler. Je travaille dans mon club, je m’impose dans mon club, et quand il faudra prendre la décision, j’espère prendre la bonne.” On en saura un peu plus lorsque le sélectionneur Christian Gourcuff décidera de le convoquer. Peut être dès la fin août pour le match contre le Lesotho comptant pour les éliminatoires de la CAN 2017. Et plus vraisemblablement pour les matches amicaux contre le Sénégal et la Côte d’Ivoire en octobre.
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