Transféré début juillet à Marseille pour 5 millions d’euros, le défenseur axial néerlando-tunisien Karim Rekik, 21 ans, a fini par trouver sa place dans l’’équipe-type phocéenne. Interrogé mercredi par le quotidien régional La Provence, le natif de La Haye s’est exprimé pour la première fois au sujet de ses origines tunisiennes et expliqué combien il y était attaché: « C’est très important pour moi. Je suis né aux Pays-Bas, mais je me sens aussi Tunisien. C’est du 50-50. Je regarde toujours les matches de l’équipe nationale tunisienne. Cet été, avec l’OM, on est allé jouer un match amical à Sousse. Quatre semaines plus tôt, j’y étais en vacances. Il fallait y aller après l’attentat sur la plage (*). J’essaie d’y aller tous les étés. Quand j’étais jeune, avec mes parents, on y allait tous les ans en avion.” Cependant sa sortie sur l’ex-entraîneur Bielsa paraît moins sincère et peu convaincante. L’international « Oranje » semble avoir carrément zappé cet épisode: « Je n’ai pas choisi de venir à Marseille pour un entraîneur, je n’ai pas signé avec un coach, a-t-il affirmé, mais avec un club que j’ai choisi. J’aime Marseille et c’est pour cette raison que je suis venu. Son départ n’a donc pas été difficile (à vivre). Quand j’ai appris sa démission, j’ai été choqué. Mais tout le monde l’était, pas seulement moi. Mais il est parti et un nouvel entraîneur est arrivé. Pour moi, ce n’est pas un problème. J’espère, je veux être toujours important pour l’OM ». Mémoire défaillante du footballeur. Car voilà ce que déclarait Rekik à son arrivée du côté de la Canebière sur les ondes de RMC il y a à peine huit semaines lorsque le club lui a assuré qu’il était la priorité d’ “El Loco” « J’avais le choix entre l’Atlético et Marseille. L’OM m’a contacté en premier et m’a dit qu’il me voulait vraiment. La façon dont les gens vous parlent est quelque chose qui compte. D’après ce que j’entends et ce que je lis, c’est quelqu’un de très professionnel. Je pense que j’ai beaucoup à apprendre de cet entraîneur ». Bielsa l’Argentin n’est plus là. Vive Michel l’Espagnol.
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