Hervé Renard, sélectionneur des Lions de l’Atlas depuis trois ans ne manque jamais l’occasion de rappeler la relation particulière qu’il entretient avec le continent noir et ce qu’il lui a apporté. Il le dit avec sincérité et humilité : » L’Afrique m’a apporté une ouverture d’esprit que je n’avais pas, a-t-il confié au site lionsdelatlas.ma, je me suis transformé. J’ai changé radicalement ma façon déjà d’être un entraîneur aussi. J’étais trop figé sur des principes, le temps m’a appris à manager. Il faut s’adapter, avoir cette capacité à lâcher un peu mais garder sa rigueur. Ce n’est pas évident mais passionnant. J’ai vécu des choses fabuleuses. On ne peut l’expliquer à personne, il faut le vivre pour le ressentir. Vous avez vu la victoire de la Coupe du monde en France, cette ferveur sur les Champs ? À notre échelle en Afrique, avec la Zambie ou la Côte d’Ivoire, ça a été pareil ».
Hormis les succès sportifs, deux titres continentaux gagnés avec deux sélections différentes, Zambie en 2012 et Côte d’Ivoire en 2015, auxquels il faut ajouter une qualification au Mondial 2018 avec le Maroc, le natif d’Aix-les-Bains rétient surtout son épanouissement humain: » Quand je me retourne sur ma vie, c’est un pur bonheur. J’ai connu des moments difficiles – et il y en aura encore – mais je me raccrocherai à ça. Dans la balance, le positif l’emportera toujours sur le négatif. C’est ce que l’Afrique m’a appris, voir le bon côté des choses plutôt que le mauvais. C’est une philosophie importante pour son propre bien-être. Pour se protéger soi-même. Aujourd’hui, je ne suis plus le même » A la tête de l’équipe chérifienne , il rêve d’un troisième sacre africain sur les terres du sextuple champion d’Afrique; Pour le moment, Hervé Renard n’évoque pas l’après CAN 2019. Tentera-t-il une énième expérience à la tête d »une autre sélection du continent où ira-t-il à la découverte d’autres horizons ? On le saure à la fin du mois de juillet .
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