A quelques heures de disputer au Caire son premier match du groupe C de la Coupe d’Afrique des nations au face au Kenya, l’Algérie ne tire pas de plans sur la comète et veut plutôt garder à l’esprit ses entrées pénibles en compétition lors des éditions passées. C’est ce qu’a dit en substance Djamel Belmadi en évoquant les Harambee Stars : » Nous sommes avertis, on va voir une équipe du Kenya très solide surtout en défense, à confié le sélectionneur des Fennecs, ça sera dur de jouer contre eux. C’est une équipe très bien organisée et très forte athlétiquement, avec des joueurs capables de faire la différence ».
Dans la foulée, l’ancien coach d’ Al Duhail répète à l’envi, chaque fois que les journalistes l’interrogent, que l’Algérie ne fait partie des favoris. Le natif de Paris reconnait que son équipe est arrivée en Egypte avec des ambitions et des envies de victoire mais il refuse le statut de favori : «Pour être favoris, il faut avoir déjà gagné cette coupe une fois, en dehors de ses terres. Celui que vous présentez comme favori ( ndlr, l’Algérie) n’a pas gagné en 2017. Il a même été sorti au premier tour. Nous ne faisons pas partie les cinq équipes qui ont participé à la dernière Coupe du monde. Le Sénégal l’est. Par contre, nous avons préparé cette coupe d’Afrique avec beaucoup d’attention et de concentration et nous avons à cœur d’aller le plus loin possible et pourquoi pas la gagner. Ça c’est notre esprit de compétiteurs. Au même titre que les autres concurrents ». Djamel Belmadi ou l’art de faire cohabiter prudence, modestie et ambition.
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