C’est le 12 mars prochain à Rabat qu’aura lieu l’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) qui opposera les quatre candidats dont le dossier a été retenu par la commission d’organisation du scrutin. En l’occurrence, le Mauritanien Ahmed Yahia, le Sénégalais Augustin Senghor, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Sud-Africain Patrice Motsepe. Ce dernier vient de bénéficier de l’appui officiel du Conseil des associations de football de l’Afrique australe (Cosafa) qui est riche de 14 fédérations.
L’annonce de la consigne de vote a été faite en milieu de semaine En effet, le comité exécutif de la Cosafa a informé qu’il avait demandé à ses membres de voter tous pour un seul candidat, le richissime homme d’affaires de Pretoria : “ Une fois que nous aurons pris la décision unanime de soutenir l’un des nôtres, a confirmé son président le Zimbabwéen Phillip Chiyangwa. d’autres membres qui veulent un réel changement à la CAF se joindront à notre parti ».
Il faut se souvenir que La Cosafa a joué un rôle décisif dans l’élection du Malgache Ahmad Ahmad lors de la campagne 2017 et la défaite cinglante du Camerounais Issa Hayatou après un règne sans partage de 28 ans. A noter aussi que le Tribunal arbitral du sport (TAS) va examiner l’appel du patron sortant du foot africain le 2 mars prochain. contre sa suspension par la FIFA ce qui peut lui permettre de revenir dans la course pour briguer un deuxième mandat. S’il est blanchi des manquements éthiques qui lui ont valu cinq ans de suspension infligés en novembre, le dirigeant malgache (61 ans) pourra donc tenter de récupérer son poste.
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