La contre performance des champions d’Egypte en titre à domicile face à l’ES Tunis (2-2) en quart de finale aller de la Ligue des champions est incontestable et met en péril sa qualification pour le dernier carré. Pourtant, l’entraineur des Red Devils, Hossam El-Badry, persiste et signe : son équipe était bien meilleur que l’adversaire et méritait de l’emporter : “Le résultat ne donne pas un véritable reflet de la performance, a-t-il confié samedi soir en conférence de presse, nous avons gaspillé beaucoup de chances. Nous étions le meilleur côté, mais nous avons eu la malchance.”
Avant de charger l’arbitrage du Sénégalais Malang Diedhiou: “Malheureusement, il y a eu beaucoup d’erreurs d’arbitrage. Walid Azarou aurait mérité de bénéficier d’un penalty et il y a eu plusieurs autres erreurs.” Puis de minimiser la performance des Tunisiens: “L’Espérance n’a pas eu des occasions nettes de marquer dans ce match. Nous avons encore de bonnes chances de gagner et d’atteindre la demi-finale”.
A noter que les attaques des clubs égyptiens contre l’arbitrage dans les Coupes d’Afrique ont été récurrentes en 2017. Lors des tours précédents, par exemple, le coach portugais du Zamalek , Augusto Inacio, avait beaucoup tiré sur cette corde, notamment contre l’USM Alger (aller et retour) et face au Ahly Tripoli dans la phase de groupes. Cette fébrilité s’explique-t-elle par la relative perte d’influence des clubs du bord du Nil dans les compétition de la CAF ?